mercredi 31 décembre 2014

De retour à la maison et dans l'attente de la prochaine mission pédestre

Juin -juillet 2015

Voici les mois d'été, les mois de randonnées. Cette année je pars en Auvergne,  le parc des volcans, joyau pour les randonneurs et situation idéale pour s'entraîner et préparer les mollets aux dénivelés. Dès les premiers pas sur les sentiers, je me sens pousser des ailes. J'ai fixé mon "camp de base" à Murol, altitude 830 mètres. Comme çà à chaque sortie non seulement je peu humer l'air pur des montagnes, mais aussi des foins coupés dans ces champs vallonnés qui exultent au soleil d'été. Le soir, j'ai le plaisir de déguster un petit rosé bien frais sur ma chaise longue face au puys du Sancy derrière lequel le soleil va faire sa nuit. A cette époque les touristes n'ont pas encore envahi le camp et je peux écouter le récital que m'offrent les oiseaux. Ils s'en donnent à coeur joie, à qui fera la plus belle mélodie.

Après quelques ballades de 11 à 13 kms, pour rejoindre St Victor la Rivière et sa jolie petite église romane.


Je vais maintenant profiter d'une randonnée de 27 kms pour me rendre à Besse. Les premiers rayons du soleil font leur apparition. Pour qu'ils ne soient pas trop agressifs, dame nature fait bien les choses puisque la montée vers la cité de noire vêtue (roche volcanique) se fait à travers bois. Les oiseaux gazouillent, les ruisseaux ruissellent. 

Cette forêt de résineux dégagent de douces odeurs chaudes. S'intercalent de majestueux hêtres sur le bord du chemin, se postant ainsi comme pour nous indiquer la direction à prendre.

J'arrive sur les plateaux et là une vue magique sur les Monts du Sancy
s'offre à mon regard. 

Je poursuis en empruntant un petit sentier qui serpente un véritable dictionnaire de botanique. A perte de vue, des fleurs de montagne cherchent à attirer mon regard, par leurs formes ou leurs couleurs. Tantôt des Aposeris fetides avec leurs pétales jaunes rivalisent avec les Armeries des sables d'un bleu clair ou les Centauries des montagnes d'un bleu vif proches des bleuets.



Tantôt ce sont les Arnicas des montagnes jaunes accompagnés des Oeillets des bois aux pétales roses ou des géraniums des bois, aux tons bleus. 



Monet n'aurait pas réussi à peindre de manière aussi champêtre un tel tableau.

Sur les bords du chemin, de jolies petites fleurs aux couleurs violacées, les Violettes des Sudites avec leur coeur jaune donnent l'impression de me tirer la langue et de me dire: tu attrapes chaud n'est-ce pas à grimper jusqu'ici...

Ces propos ne sont pas faux mais quel délice quand sur mon chemin, au détour d'un bosquet je tombe sur une délicieuse petite chapelle avant de redescendre sur Besse.



Le lendemain, je fais une randonnée plus courte, mais avec un dénivelé beaucoup plus important.  Je sillonne la vallée de Chaudefourd avec pour point culminant le Puys de Sancy à 1890 m. Je pars donc à 1137m, du parking de la maison du parc. Il ne faut pas tarder car il va faire chaud aujourd'hui. Je vais vous guider par le fonds de la vallée en empruntant tout d'abord, un chemin forestier. Arrivé près de la source du ruisseau qui alimente la vallée de Murol, c'est le début de l'ascension par un sentier qui arpente les éboulis. 


Il faut être vigilant pour ne pas se tordre les chevilles ou enfoncer son bâton dans les interstices.  Mais lorsque je lève le nez pour regarder le paysage je suis toujours en extase devant tant de beautés. Après 2h d'ascension , je sors comme le loup du bois et j'arrive sur les pâturages. 


Un petit vent frais permet de supporter la chaleur ambiante. De nouvelles fleurs jalonnent ce sentier, car les herbages n'ont pas encore été broutés par les moutons, les vaches ou les chevaux. On peut y reconnaître les Renouées bistortes qui forment de jolis cierges de couleur rose qui semblent déposés par les randonneurs pour marquer leur chemin. 


On y rencontre également des Seneçons d'Adonis à feuilles d'automne de couleur jaune. Je redescends vers mon point de départ en surplombant la crête de coq et la dent de la rancune. 

Par ici, on ne rencontre guère de touristes, aussi si vous observez bien vous pouvez pouvez apercevoir le passage de deux chamois sur les pentes herbeuses et entendre le cri strident des marmottes signalant ma présence. Puis il faut prendre le chemin du retour et admirer le travail des hommes qui font de curieux dessins géométriques dans leurs champs, tout en bas dans la vallée. 


De retour " au camp de base " une dernière ballade au coucher du soleil autour du plan. Là les canards se font une joie de creuser des sillons sur la surface de ce magnifique miroir.


Un nouveau jour, un nouveau matin, je me rends au col de la Croix Morand à 1401 m pour faire une rando d'un peu plus de 27 kms. La température à 10h est très agréable et les dernières brumes matinales se dissipent, laissant apparaître le sommet du Puy de la Croix Morand à 1519 m.

J'emprunte un chemin en direction du petit village de Pessade à 1172 m. Ce chemin passe à travers une forêt d'épicéa qui dégage toujours cette odeur poivrée de résine.


Ce passage n'est pas monotone puisqu'il est parsemé de fleurs de montagne.


Et tout au bout de ce chemin, dès que j'arrive sur les pâturages, le Puys de Dôme s'offre à moi. J' ai l'impression que je peux presque m'y rendre directement en traversant cette plaine qui nous sépare.

Mais je ne dois pas me laisser distraire et bifurquer sur la gauche pour rejoindre le lac glaciaire de Serviere. Le parc des volcans aime bien offrir des surprises à ses randonneurs, car là aussi,  au sortir du bois, le ciel refait son apparition et la fraîcheur du lac m'accueille pour une pose méridienne dans ce magnifique cadre.



Le Puys de Combe Perret m'observe prendre mon bain dans les eaux fraîches de ce lac. Tant pis ce ne sera pas un défilé de mode pour le plus beau maillot de bain de la saison. Je n'ai pas prévu ce petit 50 m nage libre, mais la tentation est trop grande.


Je me sèche aux rayons de soleil en prenant mon en-cas. Mais il faut repartir pour rejoindre un autre lac, celui de Guery situé à 1268 m et distant de 8 kms. L'accès se fait toujours par la forêt et cela est préférable car la température monte, il fait 30 degrés. Petite pause au bar du petit hôtel situé à l'autre bout du lac. Le point de vue a changé,  je tourne le dos au Puys de Dôme, par contre je fais face à la chaîne du Sancy. Un peu dans la brume du fait de la chaleur, mais toujours aussi grandiose.


Maintenant encore un petit effort d'une heure pour rejoindre mon point de départ à 1401 m et c'est toujours le dernier mètre le plus dur. Mais une fois arrivé, je peux me dire satisfait de ma rando, malgré la fatigue des 27,8 kms, car j' ai pu voir des paysages immenses et où la flore si diversifiée.

Je n'ai qu'un seul mot pour qualifier cet environnement :REGARDEZ.


Mai 2015

En ce joli mois de mai, le dicton ne nous propose-t-il pas de faire ce qui nous plaît ? Alors pourquoi se gêner. Partons une dizaine de jours pour Belle île en mer. La légende raconte que certaines fées ont été chassées de la forêt de Brocéliande. Elles pleuraient tellement à chaudes larmes qu'elles ont ainsi rempli le Golfe de Morbihan et ont jeté à l'0cean leurs couronnes de fleurs. Trois de ces couronnes sont emportées dans l'océan formant ainsi les trois îles du golfe: Houat, Houédic et la plus belle, celle de la reine des fées Belle île.


 

Cette île ancrée à 8 miles nautiques de la Pointe de Quiberon, longue de 20 Kms et large de 9 kms, nous offre pas moins de 86,5 kms de chemins côtiers.



Que du bonheur en perspective. Nous allons commencer par la façade nord, entre LE PALAIS et SAUZON. Après avoir laissé le Fort Vauban, J'emprunte ce charmant sentier côtier, alternant les vues sur les rochers, les plages et les tous petits ports. Cette partie très protégée laisse place à une végétation très abondante. J'alterne ainsi différentes palettes d'odeurs et de couleurs. Je me faufile dans des champs entiers d'ajoncs tout de jaunes vêtus avec pour toile de fonds une mer d'un bleu intense, une odeur suave de noix de coco m'enveloppe. Celle-ci me transporterait presque sous les cocotiers dans ces îles lointaines.



Plus loin, je pénétre dans une petite pinède et un subtil parfum de résine m'expédie sur les longues plages de longeville. 



La  monotonie n'est pas présente sur ces sentiers où il faut une attention toute particulière pour observer où l'on pause les pieds. A noter, sur l'ensemble du parcours de l'île un dénivelé de pas moins de 2000 m (très bon pour ma préparation pour cet automne).

Tout au long de ce sentier qui me mène à Sauzon, la mer que l'on voit danser le long des golfes clairs à des reflets d'argent, la mer au ciel de mai confond ses blancs moutons, la mer bergère d'Azur, m'entraîne à Sauzon.



Le lendemain, visite de la cité de Vauban: Le Palais et son musée et virée sur les quais. Là,  pas possibilité de s'ennuyer, il y a toujours du mouvement dans un port. Le va et vient incessant des bateaux à voile ou à moteur. Le bateau de pêcheur qui rentre à quai et qui dispose sur sa petite étale sa pêche du jour. "Ils sont frais mes poissons....tout juste sortis de la mer " On y voit en effet de superbes araignées qui se débattent encore, cherchant à regagner la mer toute proche.



Dimanche, petite randonnée de 20 Kms autour de Locmaria après avoir admiré sa petite église de style roman, plus vieil édifice religieux de l'île.



Nous nous situons à l'est de l'île et le paysage est tout aussi splendide.





La côte étant très découpée,  au détour du sentier, dans les failles de la roche, il n'est pas rare de tomber sur de très jolies petites criques.

Et comme Mr Vauban pensait à tout, notamment à l'accostage par l'ennemi, il a fait aménager de petits fortins au dessus de ces étendus de sable pour en défendre l'accès. 

Maintenant, ils ont un usage bien plus pacifique et servent désormais de résidences estivales.

Lundi matin, l'empereur, sa femme et le petit prince...(je m'égare...) randonnée de 20 Kms entre Sauzon au nord et la plage de Donnant à l'ouest. 


La transition entre ces deux expositions est époustouflante. La côte couverte d'ajoncs et de pinèdes laisse place à une côte sauvage où seule l'herbe rase résiste. Cette frontière écologique se situe à la pointe des Poulains. 


Lorsque je parcours le sentier, ces vues me font songer à des lavandières belle-iloises qui tremperaient leurs dentelles de pierre dans cet immense océan azur, dégorgeant leur mousse blanche. 



Mardi matin.....(maintenant vous connaissez l'air...) la randonnée de seulement 18 kms me fera voyager de Le Palais jusqu'à Locmaria sur le flanc nord de l'île. Inutile de vous dire que le fond de l'air n'est pas bien chaud, d'autant qu'en fin de journée le bon vieux crachin breton s'est invité à la ballade.




Mercredi, journée de repos consacrée au culturel. Après avoir fait le tour de la Pointe des Poulains qui sait devenir une île quelques heures par jour lors de très grandes marées, visite du fortin de Sarah Bernhardt acquis par cette dernière en 1894 et qu'elle conserva jusqu'en 1922. Ce musée est consacré à sa vie sur le site et retrace sa carrière de dramaturge à la Comédie Française. 





Jeudi, je poursuis la côte ouest, au départ de la plage de Donnant, très vantée, mais qui a le mérite d'offrir à nos yeux ébahis, un spectacle permanent où le vent joue avec les vagues qui viennent se fracasser sur les rochers sombres d'origines volcaniques. Celui-ci est grandiose lorsque j'aborde les aiguilles de Port Coton et Port Gouphar, pointe extrême de la côte ouest avant de retrouver le calme sur la côte sud.



Je tombe en admiration devant de telles vues, pas étonnant que Monet y ait trouvé source d'inspiration pour peindre de nombreuses toiles.

Je rejoins la destination finale: Bangor en quittant la plage de Kerel exposée plein sud. Il faut remonter le petit vallon sur 2 kms creusé très progressivement pendant les périodes glaciaires sous l'action du gel et du dégel ainsi que des variations du niveau marin.





Vendredi, dernière journée de randonnée, car samedi est annoncé comme mauvais temps. Alors je profite pour finir le tour de l'île et je repars de la plage de Kerel. Comme je vous l'indiquait elle est orientée plein sud et le vent d'ouest se fait complètement oublié. Un pur délice qu'une telle ballade, juste l'air doux de la mer, la remontée des odeurs de varech du fond des criques, le cri des mouettes qui planent au dessus des rochers et une mer presque d'huile qui brille sous le soleil.


Une légende,  et en Bretagne, il y en a beaucoup, raconte qu'au solstice d'été, chaque année,  les esprits des morts de l'année passée s'envolent vers le ciel, sous forme de lucioles. Celles-ci viennent de la mer (pour les marins disparus en mer) et rejoignent sur cette longue plage de Kerel celles qui viennent de la terre. Et par pleine lune, les villageois et les enfants rassemblés, en silence, sur cette plage, peuvent voir ces lucioles rejoindre le firmament. 

17 kms sur une côte moins découpée, car moins soumises aux intempéries et à la furie des vents d'ouest, mais dont les dénivelés sur le sentier sont encore impressionnants, me séparent de mon ultime but.





Je vais ainsi rejoindre la pointe du Skeul, près de Locmaria où j'avais pris soin le matin d'avoir garé mon vélo pour effectuer le retour.

Avril 2015

Voici un premier grand week-end; celui de Pâques, l'occasion de partir 4 jours, cette fois direction la Presqu'ile de Quiberon. Pour commencer, nous randonnerons près de Carnac et de ses célèbres alignements. Mais les chemins sont pour le moins encore humides, mais offrent malgré tout un charme bien particulier avec de jolis reflets sur ces miroirs improvisés.



Après avoir rencontré les premiers vestiges mégalithiques et son dolmen Kerbiel, nous déjeunerons près de la Chapelle de la Madeleine.




C'est le printemps et la nature explose de mille feux avec ses ajoncs, symbole odorant de la lande bretonne, plantes résistantes au vent et aux embruns et festival de couleurs également avec les aubépines blanches.



Nous finirons notre ballade en passant bien sûr par l'incontournable site millénaire de Carnac et de ses alignements de Kermalo et de Ménec.



Nous visiterons la presqu'île de Quiberon en longeant sa si jolie côte sauvage et ce sous un soleil radieux.






Et nous finirons ce bien agréable week-end, après avoir marché une soixantaine de kms, par la Baie de Quiberon, avec cet air marin si vivifiant qui vous fortifie si bien.







Mars 2015

Le printemps approche à grand pas et les premiers rayons du soleil, donnent des fourmis dans les jambes. Aussi en ce mardi 17 mars, je profite de cette belle journée ensoleillée pour faire une petite randonnée de 14 kms autour de Changé. Quoi de plus romantique que de longer les bords de notre belle rivière : la Mayenne pour rejoindre St Jean sur Mayenne.Dans le calme de ces lieux les oiseaux gazouillent à coeur-joie,  en ce printemps et nous font grâce d'un  inépuisable récital de chants très mélodieux.







Ensuite je vais m'éloigner de son lit pour prendre de la hauteur et rejoindre par les petits chemins mon point de départ. Je saurai sur ces chemins m'étendre sur son matelas vert et frais pour y déjeuner et faire une petite sieste en goûtant aux doux rayons du soleil.



Février 2015

Ces derniers jours le temps était couvert, voir brumeux. Ceci donne des idées, pourquoi ne pas aller découvrir la forêt de Brocéliande , sa nature féérique, et qui sait peut être y faire de merveilleuses rencontres. Son cadre somptueux où règne une atmosphère envoûtante  vous invite au rêve et à la découverte. Dans cette forêt millénaire, pourquoi ne pas rencontrer au détour d'un chemin, dans la brume, des Elfes ou des princesses endormies....


Nous partons donc avec Babeth pour un petit week-end en passant d'abord par des cités moyenâgeuses incontournables comme  Rochefort en Terre et Malestroit.







Ensuite, nous allons randonner dans cette splendide forêt en commençant par  le tour du tombeau du Géant qui débute près du château de Trécesson. Déjà, ici l'atmosphère est étrange lorsque l'on sait que près de ce plan d'eau un chevalier noir a enterré vivante sa jeune mariée vêtue de blanc. La légende indique que le soir, il se peut que l'on croise encore entre ces arbres la silhouette blanche de cette femme qui vient hanter les lieux.





Mais là, rassurez-vous, ce n'est que Babeth et de noir vêtue !!!

Nous poursuivons vers la chapelle St Jean, en traversant cette magnifique forêt où les arbres orphelins de leur feuillage ont la bonne idée de laisser passer les rayons du soleil, afin que ceux-ci nous réchauffent.






Après poursuite vers un autre lieu de légende : le Val sans retour ou val des faux-amants près de Tréhorenteuc, domaine connue de la fée Morgane. Nous passerons par l'arbre d'or (Suite à un incendie en 1990, l’Association de Sauvegarde du Val sans Retour a organisé le reboisement des zones sinistrées et 30 000 arbres furent replantés durant l’hiver 1991-92. En mémoire de ces événements et pour maintenir la légende de la forêt, l’artiste François Davin a créé l’Arbre d’Or. C’est un tronc de châtaignier calciné qui fût doré à la feuille (90 grammes d’or le recouvrent).
Cet arbre représente la tête et les bois d’un cerf, animal mythique de la forêt qui aimait se transformer en Merlin pour hanter les bois. Inauguré le 10 août 1991, il est entouré de cinq arbres noirs. L’arbre d’or symbolise la renaissance de la forêt, tandis que les arbres noircis rappellent la forêt brûlée). Ensuite près du Miroir aux Fées avant de terminer par le Jardin aux moines et la Chapelle du Graal.



 








Cette région est de plus en plus envoûtante et nous voulons poursuivre ces randonnées vers d'autres lieux qui font divaguer l'imagination. Nous allons donc vers la Fontaine Barenton, cette source qui sort près d'un gros bloc de grès appelé le perron de Merlin. La légende dit que c'est là que Merlin rencontra la fée Viviane.



Les jeunes filles venaient y jeter une épingle et si celle-ci flottait, elles pouvaient espérer trouver un mari.
Pour Babeth, c'est déjà fait, donc elle n'a rien jeté.
Nous poursuivons vers le chêne à Guillotin., le plus vieux chêne du pays âgé de plus de mille ans. Selon une autre légende l'abbé Guillotin vint se réfugier à l'intérieur de son tronc pendant la révolution française, sans que les autorités parvinrent à l'appréhender.






Le lendemain après avoir visité la Porte des secrets près de l'abbaye de Paimpont,



nous faisons une dernière petite randonnée, dans un lieu très mystique et porteur de légende, le tombeau de Merlin,et son allée couverte où il ne reste plus que deux modestes dalles suite à du vandalisme à la fin du    19 ème siècle.



puis la fontaine de Jouvence où la légende raconte que lorsque l'on s'y baigne on rajeunit d'un an comme les enfants qui y étaient présentés à chaque solstice d'été. La cérémonie se déroulait la nuit, entourés de grands feux pour éviter que les enfants ne prennent froid..




Nous terminerons par le chêne des Hindrés.



Il faudrait encore bien du temps, quelques rayons de soleil et la verdure du printemps pour continuer à découvrir cette merveilleuse terre de légendes. Mais ne désespérons pas, nous y reviendrons, une autre fois et qui sait croiserons nous une certaine fée Morgane, Viviane ou à défaut la fée du Logis....


Mars 2015

Le printemps approche à grand pas et les premiers rayons du soleil, donnent des fourmis dans les jambes. Aussi en ce mardi 17 mars, je profite de cette belle journée ensoleillée pour faire une petite randonnée de 14 kms autour de Changé. Quoi de plus romantique que de longer les bords de notre belle rivière : la Mayenne pour rejoindre St Jean sur Mayenne.Dans le calme de ces lieux les oiseaux gazouillent à coeur-joie,  en ce printemps et nous font grâce d'un  inépuisable récital de chants très mélodieux.







Ensuite je vais m'éloigner de son lit pour prendre de la hauteur et rejoindre par les petits chemins mon point de départ. Je saurai sur ces chemins m'étendre sur son matelas vert et frais pour y déjeuner et faire une petite sieste en goûtant aux doux rayons du soleil.



Janvier 2015

Cà y est, notre beau département s'est couvert lors d'une nuit de son beau manteau blanc d'hiver. Il nous donne l'impression de s'être mis sur son "31". Aussi, au petit matin je ne puis me retenir, d'enfiler une doudoune bien chaude et de chausser mes grosses bottes de 7 lieues spéciales neige pour aller arpenter ces chemins blancs et marcher sans but. Juste prendre le plaisir de fouler cette épaisseur blanche si moelleuse et l'entendre crisser à chaque pas.J'ouvre en grand mes yeux comme pour vouloir retenir cette fonte des neiges qui sera inexorable dans la journée, car par chez nous la neige ne tient pas longtemps. Mais régalez-vous !!







Décembre 2014

Toujours pas d'amélioration au cours de ce mois, mon pied est toujours aussi douloureux. A chaque fois que je visite amis ou famille, ils ont envie que je commente mon périple, comme pour mieux  leur faire sentir les impressions accumulées tout au long de ces 50 jours, Je lis dans les yeux de mes interlocuteurs, au fur et à mesure de ma narration, leur fascination comme si j'étais devenu un extra-terrestre.

C'est au cours d'une de ces rencontres que Maman, m'a invité, pour supprimer ma douleur au pied à utiliser un gel passé préalablement au frigo et posé jusqu'à réchauffement sur mon pied si douloureux.

Dans les derniers jours du mois, mon bobo plantaire s'atténue enfin, merci maman, mais ceci demande à être confirmé.

C'est Noêl, mon fils Charles m'offre le guide Miam Miam Dodo du camino françès, comme pour m'inciter à poursuivre mon périple déjà entamé.
Je vais pouvoir le parcourir pour déjà marcher dans ma tête, et si mon pied se guérit définitivement, je reprendrais l'exercice en début d'année 2015 et faire de nouvelles rando pour 'huiler" la machine.

Début novembre 2014

Me voici donc rentré à la maison. Il me faut d'abord quelques jours pour reprendre mes marques. Je suis comme déboussolé, ayant perdu tous mes repères. Déjà le besoin de reprendre mon sac à dos se fait sentir. Pas un jour ne passe sans que mon esprit ne s'évade et que je me revois déambulant sur les sentiers, profitant de tous ces moments uniques gravés dans ma mémoire.

Mais une dure réalité aussi se rappelle à moi, car j'ai fait supporter un enfer à mon corps, notamment à mes pieds. Bien que je sois désormais au repos, j'ai une tendinite au talon gauche qui se réveille et m'empêche de poser normalement ce dernier.

Je vais ainsi tirer parti de ce repos forcé pour reprendre mon blog et éditer un petit fascicule de 150 pages afin de garder trace sur ma table de nuit de mon premier périple et pouvoir partager avec la famille ou les amis, qui n'ont pas forcément cet outil informatique, mes émotions jacquaires.

Il me faut tout ce mois pour en effectuer la mise en page.